La Réunion

En plein cœur de l’hémisphère sud, « l’île intense » se situe dans l’archipel des Mascareignes à près de 10 000 km de la métropole.

La Réunion, vivante, surprenante, continuellement en mouvement, n’a pas fini de vous livrer ses secrets. Cet espace de contraste vous ravira par sa diversité : ses plages de sable blanc ou de sable noir, ses plaines brûlées et ses forêts humides, ses bords de mer et ses pics montagneux, l’animation de Saint Denis et la langueur de ses petits villages…

Un peu d'histoire...

Blason

Sans doute repérée par les arabes bien avant, La Réunion fut découverte aux environs de 1500 par les navires européens en route vers les Indes. Ses derniers se contentèrent de passer à proximité tandis que la flotte française accosta l’île au niveau de La Possession le 30 juin 1638 sous l’impulsion de Louis XIII qui souhaitait alors assurer le rayonnement français. Afin d’officialiser la présence de la France, Jacques Pronis, alors gouverneur à Fort-Dauphin à Madagascar, s’empara une seconde fois de l’île en 1642 qui devint « l’île Bourbon » sept ans plus tard.

La première colonisation date de 1646 où douze mutins chassés de Madagascar furent abandonnés à La Réunion. Leur survie marqua le début de la colonisation de l’île. A partir de 1715, Bourbon connaît un important essor économique avec le développement de la culture du café : elle sera à l’origine du développement de l’esclavage dans la colonie.

La révolution française va bouleverser le devenir de l’île qui, le 19 mars 1793, devient « l’île de La Réunion »en hommage à la réunion des fédérés de Marseille et des gardes nationaux parisiens lors de la marche sur le palais des Tuileries le 10 août 1792. En 1794, les premiers sans-culottes arrivèrent et créèrent de nouvelles communes.

Durant les guerres napoléoniennes, l’île passa en 1810 sous domination britannique avant d’être rétrocédée à la France lors du traité de Paris en 1814. Et, le 20 décembre 1848, l’abolition de l’esclavage fut enfin proclamée par Sarda Garriga (commissaire général de la République) sur la place du Barachois.

La culture de la canne à sucre (qui remplaça celle du café), ainsi que la découverte de la pollinisation manuelle des fleurs de vanille permirent le développement économique de La Réunion jusqu’aux années 1870 et favorisèrent l’arrivée massive d’engagés indiens, chinois et indiens musulmans.

Au cours des deux guerres mondiales, la population insulaire souffrit de graves pénuries et épidémies. Tandis que durant l’entre-deux-guerres, la modernisation se poursuivit à toute allure : l’électricité apparut dans les foyers aisés et l’éclairage public de Saint Denis fut assuré, le télégraphe et la radio modifièrent les habitudes de vie.

Le 19 mars 1946, La Réunion devint un département d’outre-mer français puis, en 1997, l’une des sept régions ultrapériphériques de l’Union européenne. À la départementalisation, La Réunion était en ruines mais la métropole fut amenée à consentir de gros efforts pour la reconstruction de l’économie et le progrès social. 

Quels paysages ?

La Réunion est avant tout une île volcanique et montagneuse, le Piton des Neiges (ancien volcan qui donna vie à l’île) culmine à 3 060 mètres d’altitude. Il est entouré de plusieurs sommets dépassant les 2 000 mètres.

Séparé du premier par les hautes plaines des Cafres et des Palmistes, le Piton de la Fournaise constitue l’originalité de la Réunion. Ses éruptions fréquentes ne cessent de ravir les courageux qui empruntent les magnifiques sentiers de randonnées dont les paysages sont à couper le souffle.

Quant au littoral, il compte plus de 200 km de côtes dont 30 kilomètres de plages (essentiellement au sud-ouest). 

Que dit la météo ?

La Réunion étant située dans l’hémisphère sud, il faut penser à inverser les saisons, même si, au vue de la proximité du tropique du Capricorne, le climat y est : tropical ! Pour bien comprendre le climat, il faut tout d'abord distinguer le bord de mer et l'intérieur des terres (en altitude donc), et par ailleurs faire une différence entre la côte sous le vent (c'est-à-dire protégée du vent - la côte ouest) et la côte au vent (exposée au vent - la côte est).

Atténuée par la proximité de l'océan, la température sur la côte varie entre 18 et 31 °C. En revanche, en altitude, elle peut chuter à 4 °C et dépasse rarement les 25 °C. Le thermomètre peut même descendre en dessous de zéro en haute montagne.       À 1 800 m, les gelées sont fréquentes, notamment la nuit, en juillet et août.

La pluviométrie est très variable selon les régions mais globalement il pleut rarement sur la côte ouest tandis que l’est est très régulièrement arrosé : les nuages arrivent de l’est et restent accrochés dans les montagnes.

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